L’éclat d’une Fée…

♫ ♪ Mots écrits & inspirés au son des notes mélodieuses de The Devil’s Tears d’Angus & Julia Stone ♪ ♫

 

«Bonjour, je m’appelle Mélanie, et je suis une personne atteinte du SII»
«Bonjour, je m’appelle Mély, et je me dévoile un peu beaucoup auprès de vous tous.»

 

♥ ♥ ♥

Éclat de Vie sur la surface d’une pierre précieuse.
Éclat de Lumière en son cœur.

Éclat de son âme, éclat-écho d’une douleur qui fait vibrer son corps, parfois.
Éclat de Lumière qui l’a fait grandir. Tant grandir.

couverture leclat dune fee

SII : un syndrome (mé)connu

«Syndrome des intestins irritables» (SII), «colopathie fonctionnelle», «colitique», «syndrome du côlon irritable» sont autant d’appellations regroupant des troubles identiques que vivent des millions de Français.

À l’heure où j’écris ces lignes, la médecine conventionnelle (allopathique), la Naturopathie & les médecines ancestrales (Ayurvéda / Médecine Traditionnelle Chinoise), ainsi que les approches thérapeutiques parallèles rattachées à la médecine douce n’ont aucun remède permettant de résoudre totalement et définitivement ce syndrome affectant des millions de Français.

En revanche, toutes ces approches ont plusieurs outils / techniques / approches / médicaments pour soulager & diminuer (quasi) intégralement les maux qui découlent de ce syndrome sans l’éradiquer de manière définitive & sûre sur le long terme donc.

Les recherches scientifiques sont en train d’amorcer ce plongeon dans les eaux inconnues où baigne le rapport entre les cellules nerveuses se trouvant dans notre cerveau & celles qui se trouvent au cœur de nos intestins (un lien-clé d’où provient ce syndrome), et commencent tout juste à mettre en lumière toutes les articulations physiques (physiologique) & émotionnelles (psychologique) qui découlent de ce précieux & merveilleux duo vital

Avant d’aller plus loin, une présentation de ce syndrome.
Le SII est un trouble digestif due à une hypersensibilité des cellules nerveuses du système digestif, se caractérisant par des maux ressentis tout le long de celui-ci.
Les maux sont de diverses natures & intensité en fonction des personnes touchées, et sont directement liés au fonctionnement même de l’ensemble du système digestif, des contractions / relâchement des muscles intestinaux, à la sensibilité des récepteurs de celui-ci, pouvant provoquer des spasmes et/ou des crampes engendrant douleurs, ainsi qu’une altération du transit (lent = constipation – ou à l’opposé trop rapide, provoquant ainsi de la diarrhée).
Bien que bénigne, elle peut entraîner une altération de la qualité de vie plus ou moins importante.

Des récentes découvertes scientifiques ont récemment démontré que de puissants liens lient notre système nerveux à notre système digestif : chez les personnes atteintes du SII, ce lien a une architecture différente de la majorité du reste de la population dite « saine ». Plus sensible, exacerbé, il capte & laisse passer une plus grande quantité d’informations & d’éléments physiques.
Ces différences physiologiques peuvent être de plusieurs natures, et si l’on peut constater & voir la différence par le biais d’examens médicaux, on ne les comprend pas (encore).

Si l’on a cru aux prémices des découvertes de ce syndrome que les maux n’atteignaient que l’étage bas du système digestif (intestins / colon), on sait maintenant que l’intégralité du système digestif peut être touché, et que des maux peuvent se manifester tout le long (du début avec l’oesophage, jusqu’à la fin de son parcours avec le colon – même si la majorité des syndromes se manifestent vers les étages inférieurs).

Une personne peut contracter le SII de deux manières :
après une longue période de stress, l’organisme de la personne peut flancher & le SII se déclarer de manière progressive au fil de quelques jours / semaines (la durée & l’intensité de ce stress est variable d’une personne à l’autre – ce qui compte en définitive est la manière dont la personne vit ce stress).
♦ de manière plus brutale : après un choc émotionnel ressenti d’une grande violence par la personne (viol, agression, accident, témoin d’un meurtre, deuil, etc.), l’organisme flanche, et la personne se voit confronter à un flot de nouveaux maux.
Dans les deux cas de figure, une personne contractant le SII a un «profil» favorable au SII pour se développer beaucoup plus facilement que chez d’autres personnes : cette prédisposition se retrouve dans différents traits physique et/ou psychologique (hypersensibilité, intelligence émotionnelle supérieure, hygiène alimentaire extrêmement malsaine, constitution naturopathique, etc.).

Le SII englobe beaucoup de maux différents : il est donc important de retenir que chaque personne atteinte de SII vit son trouble différemment.
Certaines personnes auront tendance à ressentir énormément de spasmes, d’autres de ballonnements et/ou flatulences, d’autres un mix de cela. Certains souffriront plus de périodes diarrhéiques, et d’autres de constipation.

 

Attention.
Ce n’est pas parce que l’on souffre de diarrhée, constipation, ballonnements, flatulences ou que l’on a des crampes et/ou spasmes, sur l’on est atteint du SII.
C’est une erreur très courante qui est faite.
La majorité des personnes rencontrant (plus ou moins souvent) ce genre de troubles, peuvent voir disparaitre leurs maux par une «simple» correction de leurs habitudes alimentaires, additionnée si besoin est, d’un travail en profondeur sur leur flore intestinale et/ou leur équilibre AB et/ou leur foie.

La deuxième différence clé (et de taille) entre les gens atteints de SII & ceux «normaux» souffrant de ces troubles de manière plus ou moins occasionnelle (et qui peuvent donc s’arrêter avec une correction d’hygiène de vie) est qu’il y a un très fort lien entre l’état émotionnel de la personne & ses troubles.
Un lien que l’on pourrait considérer comme «normal», étant donné qu’il est la base même du dysfonctionnement.
Certes.
Mais là où je veux en venir, c’est que c’est à double sens :
♦ Plus la personne vivra des épisodes qu’elle ressentira de manière stressant dans sa vie courante (source psychologique), et plus la personne ayant le SII aura une manifestation accrue des symptômes (impact physique).
♦ Et… (Attention : ce qui suit fait toute la distinction)
Plus une personne atteinte du SII souffre des maux en période de crise (source physique), et plus son équilibre psychologique se verra altéré (impact psychologique dû au lien neuronal cerveau / intestins… sur lequel elle a extrêmement peu de prise – même si elle en a, on le verra plus loin).

Les personnes non atteintes de SII ne devraient jamais essayer de minimiser – jamais – les souffrances d’une personne atteinte de SII par une phrase maladroite qui se voudrait pleine de compassion comme : «Ce n’est pas grave, moi aussi, cela m’arrive.»
Les personnes atteintes de SII vivent leurs syndromes de manière beaucoup plus violente & profonde psychologiquement que les personnes non atteintes de SII lorsque ces dernières sont amenées à vivre des inconforts physiques épisodiques (qui – rappelons-le – pourraient être gommés par une vigilance accrue de leur part).

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Mon histoire

Avant / après

J’ai toujours – toujours – eu une sensibilité accrue au niveau intestinal.
Et j’ai également toujours – toujours – été dotée d’une intelligence émotionnelle exacerbée, où la compassion & l’empathie étaient des éléments centraux de mon psychisme (envers les animaux, la nature, et les humains), me permettant de «capter», voir, ressentir des détails dans des situations que la majorité ne voient / ressentent / perçoivent pas.
Mon profil naturopathique, ainsi que mon profil psychologique forme un profil m’ayant prédisposée fortement au SII.

Il y a eu un «avant», et un «après».
Il y a eu un «pendant» aussi. Il y a même eu plusieurs pendants.

Il y a dix ans, je souffrais de constipation chronique me contraignant à aller à la selle une fois tous les 7 à 10 jours (!), de ballonnements quotidiens doublés de maux digestifs tels crampes, spasmes, le tout enrichi de douleurs intestinales régulièrement.

Aujourd’hui… mon transit est régulier, quotidien, et de qualité, je souffre rarement de ballonnements, et très rares sont les jours où des douleurs digestives m’assaillent.

Dix années d’écoulées… et une très nette amélioration de ma qualité de vie à la clé

Une avancée progressive, lente, où j’ai chuté plusieurs fois…
Au cœur, à mi-chemin de ces dix années, alors que j’avais légèrement amélioré mes conditions de vie, le décès de ma mère fut déposé sur mon chemin.
Envolée, loin des perceptions sensorielles «normales», depuis ce jour, je n’ai cependant pas cessé de sentir régulièrement sa présence.
Dimension parallèle de la mort, d’un nouveau cycle de Vie, invisible par nous, mais perceptible par la dimension du cœur.
Parallèlement à ce deuil & à la même période, d’autres événements tout aussi intenses accompagnent mon quotidien, et reposent sur mes épaules.
Lourd à porter, délicat à vivre.
Je porte, je vis.
J’apprends à composer avec ce qui est.
Ce bouquet de nuages a réduit à néant tous les petits pas de progression que j’avais réalisés, et me fit basculer totalement d’un «terrain» prédisposé à un SII bien ancré.
Les maux deviennent d’une grande violence, et sont plus importants & nombreux qu’ils n’ont jamais été.
La Vie nous réservant toujours de la magie au cœur de nos nuits, elle avait déposé en mon chemin, un autre bouquet de lumière : cette période correspond à quelques mois près au début de ma formation en Naturopathie.
Un flot énorme d’Amour de mes camarades de classe, devenus Amis m’aide, me porte, m’entoure, et me berce.
(Pour ceux qui auraient remarqué que je porte une pierre pâle, cristalline & magique autour de mon cou, reposant sur mon cœur depuis tant d’années : elle est née de leur Amour uni, cadeau de Vie qu’ils ont déposé en moi à ce moment-là. La kunzite représente l’Amour inconditionnel… Joli symbole, bien choisi.)
Une rivière cristalline s’enlace autour de chacun de mes petits jours, durant les semaines, mois & années qui suivent.
En elle, je vois, récolte, et collectionne des outils de Vie (*), m’aidant à comprendre ces syndromes, à les gommer peu à peu, à améliorer mes conditions de Vie, à me soulager des douleurs physiologiques & psychologiques.
Tout devient peu à peu plus doux, plus rose, plus or.
(* grâce à ma formation en Naturopathie, aux stages que j’effectue parallèlement à elle, et aux nombreuses lectures & rencontres avec d’autres thérapeutes)

De 2005 à aujourd’hui, tant de chemin parcouru.
Tant de choses comprises, apprises, testées, vues, accueillies, digérées, assimilées, transmutées, dépassées.
D’une blessure-éclat, un éclat-lumière.
Aujourd’hui, j’ai appris à composer avec cet éclat au cœur de mon Être.

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Un «pendant» magique

Si j’ai beaucoup cheminé au cours de ces dix dernières années, il y a un événement passé – mais très récent – qui a signé un réel tournant dans mon parcours face au SII.
Et, c’est lui qui m’amène à vous ouvrir ce pan de mon Être, ici, aujourd’hui, à vous, à tous.
En espérant que mon vécu puisse aider certaines personnes.
En espérant que mon chemin puisse ouvrir des portes à beaucoup.

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Le jour où l’éclat est devenu Lumière.

 

Il y a environ un an, j’ai amorcé graduellement sans m’en apercevoir de manière «consciente» ou réfléchie, des changements dans mon alimentation, dans mes habitudes.
Cela faisait trois petits mois que l’histoire avec l’Amoureux avait commencé à germer.
Une belle histoire (que je vous conterai un jour – elle mérite un article à elle seule) qui a tout de suite été amorcée sous le signe de la douceur, de la magie.
Parfois, comme toute histoire, elle fut ponctuée de nuages, que l’Amoureux & moi avons toujours su prendre le temps de transmuter en lumière.
Parmi nos nuages-ensoleillés, l’alimentation n’a jamais eu sa place : dès le début, dès le tout premier jour, l’Amoureux a compris que mon métier, ma passion, mon côté gourmande & amoureuse de la Nature m’étaient extrêmement précieux, et faisaient partis intégrants de moi, de chaque fibre de mon Être.
Il n’a jamais rien jugé, ni critiqué, et ne s’est jamais servi de ces sujets pour inventer des boutades, aussi petites & délicates soient-elles.
S’il m’a tout de suite acceptée comme j’étais, une autre personne ne l’a pas fait.
Moi.


Allier les petits pas de vie à celles d’un Autre.
Amène souvent les deux protagonistes d’une histoire à vouloir se rapprocher.
Certains vont plus loin, et ont besoin de fusionner, se perdent dans la relation, pour former une nouvelle entité.
Je ne suis pas de ceux-là : j’ai besoin de conserver, et entretenir mon identité.
J’aime mes fibres pastel, qui font de moi celle que je suis.
Mais, inconsciemment, j’ai amorcé un rejet de mon SII… et, avec, l’immense bouquet d’outils-féeriques collecté au fil du temps.
J’appréciais, revendiquais, et aimais toujours autant mon métier, ma passion, l’alimentation saine & gourmande, mais refoulais toutes les particularités gourmandes directement liées au SII que j’avais glissé dans mon quotidien afin d’aider mon petit ventre à vivre en paix.
Je l’ai fait extrêmement progressivement.
Sans m’en rendre compte. Sans le vouloir. Sans rien décider de manière conscience & réfléchie.
Peu à peu, en voulant être «normale» pour mieux me fondre dans une vie physiologique «normale», comme l’Amoureux, j’ai délaissé ce bouquet-féerique.
Aussi progressivement que j’ai délaissé ces fleurs de magie, des maux sont réapparus.
Doucement, insidieusement.
De manière plus ou moins espacée, et de faible intensité au début…
… ils se sont faits plus réguliers, insistants, au fur et à mesure que je continuais, aveuglément (vraiment), à n’utiliser aucun outil de mon bouquet-féerique.
Fin avril a signé un premier fossé où les maux furent d’une violence telle qu’une grande fatigue (*) m’envahit couplée par quelques nuages psychologiques gris.
Le stade où la peur de passer à table fut vécu.
Comble pour l’amoureuse de la Vie, gourmande de douces choses que je suis.
C’est difficile de mettre quelque chose en Soi, sans savoir si cela va générer souffrance physiologique encore plus aiguë.
Des plumes se sont envolées… Bien trop de plumes à mon goût.
J’ai perdu (beaucoup trop) de poids, et en voyant ces plumes s’envoler, ma peur s’agrandissait.
(* il est fréquent dans les cas de SII que l’organisme ne puisse plus à assimiler la richesse micronutritionnelle des aliments… ce qui peut donc entrainé des carences même si une alimentation saine berce nos repas, le petit corps de la personne n’arrivant pas à puiser les trésors de la vie. Une fatigue chronique commence alors à grignoter le quotidien de la personne atteinte.)

Fabuleuse oxymore de la Vie.
Aider, accompagner des Vies, des personnes-trésors, les aider à grandir, se parer de merveilles, pour mieux s’envoler…
… alors que l’on sombre.

C’est en cet oxymore que se niche une autre pépite qui me délivrera plus tard.
Je ressentais un immense sentiment de culpabilité face à mon SII que je voyais comme une imperfection physiologique que je n’arrivais pas à enrayer.
Je ne voulais pas aller mieux.
Je voulais ne pas avoir à vivre les maux du SII sans mon joli bouquet-féerique.
Impasse évidente – fabuleux cadeau de la Vie sur mon chemin.

Apprendre, encore un peu plus, à accepter l’imperfection.
Apprendre, encore un peu plus, à lâcher prise.
Moi qui ai déjà tant cheminé, sur ce chemin, dont la Vie m’avait, déjà, offert plusieurs offrandes m’ayant permis d’ancrer ces spécificités en moi.

Durant tout ce temps.
Durant cette dernière année.
Durant toutes ces années passées.
Jamais…
Jamais, je n’ai parlé de cela à quiconque.
Seuls mon père & l’Amoureux savaient que j’avais une sensibilité accrue au niveau digestif, mais aucun mot n’avait été mis dessus.

Durant tout ce temps.
Durant cette dernière année, toutes ces années, j’ai tu mes maux.
Par honte, par culpabilité, par refus, et par peur mêlés.

Par honte. La sphère digestive est, dans notre société occidentale, un des nombreux sujets tabous.
Sujet tabou, pourtant si Vital. SII ou non.
Par culpabilité. Que je ressentais face à mon incapacité à résoudre définitivement ce problème malgré mon métier / passion.
Par refus. Et peur… peur que l’on me juge incompétente, inapte à accompagner les autres, à faire mon métier.
Peur aussi que l’on me juge «folle», «capricieuse», «anorexique» ou «orthorexique».
Que l’on mêle ma passion de l’alimentation saine & gourmande à mon bouquet-féerique d’outils.
Pourtant, le poids n’est pas un problème pour moi… dans les périodes où j’étais au plus mal & où les moments de repas deviennent un moment douloureux, je veillais toujours à manger des choses ayant une densité calorique très élevée afin d’éviter de perdre trop de plumes.

Mi-juillet, un deuxième fossé.
Mes maux liés au SII sont devenus présents tous les jours (chose que je n’avais pas vécue depuis plus de 7 ans), et d’une intensité qui s’accroissait avec le temps.

Puis… au creux du mois d’août.
Une soirée un peu spéciale.
En son cœur, une étincelle salvatrice, une lumière qui transmute.
Des mots, une attitude.

Au creux du mois d’août, une soirée de prévue. Que j’ai failli annuler. Tellement la souffrance m’assaillait.
Je me suis forcée à y aller.
J’ai bien fait.
Une Amie m’a offert un des plus beaux que l’on puisse offrir à Autrui.
Une compassion totale, entourée de douceur, d’Amour, des mots qui ne jugent pas, qui allègent, qui enlèvent le poids de la culpabilité, de la honte, de la peur.
Des mots formulés sans le voile du mensonge que l’on écrit parfois pour mieux enrubanner des paroles que l’on essaie réconfortantes, mais fausses.
Des mots où je vois refléter une Vérité.

L’attitude fait parfois plus que les mots.
Sa manière d’être a été magique avec moi.

C’est la première fois que je montrai ce pan de mon Être nu à quelqu’un d’autre, intégralement.
C’est la première fois que j’ai mis en mots mes maux, sans détour.
C’est la première fois que quelqu’un a su faire ce que je n’avais pas su faire moi-même durant toutes ces années.
Accepter. Aimer. Lâcher prise. Démonter ce sentiment de culpabilité illégitime (puisque – rappelons-le – une fois le SII installé, rien ne peut le faire disparaitre totalement & définitivement).
Ces mots, son attitude, sa force & sa douceur ont également brisé en mille éclats ce voile qui m’aveuglait, que j’avais posé sur mon assiette, durant tous ces (trop) longs mois, me permettant de voir, de comprendre, de faire les liens, au fil de la conversation, de tous les abandons de mon bouquet d’outils-féeriques, si atypiques & si doux pour mon petit ventre.
En rentrant à la maison, en effectuant des recherches, j’ai trouvé cette vidéo d’une émission passée sur France 5 où sont intervenus un professeur / gastro-entérologue, et le témoignage d’une personne souffrant de cette maladie.
Ces quelques minutes m’ont également aidée psychologiquement… Le fait qu’un médecin (en tant que Naturopathe, je continue de rechercher une certaine rigueur, lorsqu’elle est possible, par le biais d’études scientifiques pouvant apporter & poser des éléments constructifs sur des situations) ait poser des mots sur cette maladie, l’ai expliqué, et reconnaisse qu’il s’agisse d’un maux bien réel, et non de « folie », m’ont aidée sur le regard (trop dur) que je portais envers moi-même.

Nombreuses sont les personnes ne pouvant pas comprendre, ou pouvant trouver cela étrange, et minimiser cette maladie encore trop peu connue & «maitrisée».
L’inconnu fait peur.
L’inconnu n’existe pas, pour beaucoup.

Peu à peu, l’Homme devient sage.
Peu à peu, on commence à accepter de ne pas «maîtriser» l’intégralité de chaque particule de tout ce qui est.
On essaie de comprendre.
On accepte le flou, plus.
C’est bien. C’est mieux.
On s’enrichit plus ainsi.
Scientifiquement… et humainement.
Car, oui, «l’Amour», la sphère émotionnelle a un poids immense.
Beaucoup plus important que le crédit qu’on lui alloue de prime abord, et ce, dans tous les domaines.

Accepter, et outrepasser.
Accepter, aimer, outrepasser par l’accueil et non le rejet.
Je souhaite être reconnue telle que je suis : Mélanie, une femme (très) sensible, et qui souffre parfois du SII.
Mais, je suis aussi Mélanie, une femme amoureuse de la vie, passionnée par les Fées, avec une âme d’enfant, qui adore regarder les nuages, lire, écrire, rire & sourire, voyager, rêver, qui aime la cuisine italienne, boire du thé, les félins-magiques, regarder des Disney, re-re-relire les Harry Potter & Le Petit Prince, se révolter contre l’indifférence, accepter ce que les Autres rejettent, protéger ceux qui pensent être faibles (on a tous des forces fabuleuses en nous, mais trop peu le savent).
J’ai mille qualités, et mille défauts.
Et je suis parfaite ainsi, avec mes éclats-lumière, mes imperfections.

L’écriture qui a découlé dans mon journal intime depuis ce doux milieu d’août, les mots reçus de cette précieuse Amie avec la magie de «l’être» autour, ceux du professeur de l’émission trouvée m’ont énormément aidée à « sortir » mon mal-être lié à mon silence, et abandonner mon refus de reconnaitre cette maladie.
J’ai trop longtemps lutté contre la reconnaissance de cette maladie.
Aujourd’hui, je l’accepte.
Je ne m’avoue pas « vaincue », bien au contraire… la reconnaitre, c’est aussi accepter que je ne serai jamais normale physiologiquement parlant… Continuer à faire attention, à prendre soin de mon merveilleux corps afin de minimiser autant que possible les maux de cette maladie (chose que j’ai réussi à faire pendant une belle période grâce à mon bouquet d’outils-féeriques), et… apprendre à lâcher-prise les périodes où je ne frôle pas cet équilibre si doux, si «normal»… (Je vois ici le lâcher-prise comme ma capacité à accepter cette « imperfection », et non pas comme diminuer mes efforts pour prendre soin de moi via mes différents outils à ma disposition dont l’alimentation tient une place importante).

Souffrir de cette maladie m’a aussi énormément appris.
Sur moi-même : à gérer émotionnellement & physiquement ces troubles. Accepter cette différence, et de ne pouvoir réussir là où d’autres (médecins ou thérapeutes orientées médecines douces) échouent aussi.
Pour les autres… mon chemin de vie m’a amenée à collecter un nombre impressionnant d’outils-féeriques, de connaissance sur le sujet, et donc de devenir « experte » en tant que Naturopathe dans les troubles digestifs : l’Atelier Pastel sur le sujet n’est que le reflet d’un immense bouquet d’informations (et le bout d’un doux iceberg) que j’ai récoltées au fil de la vie & du temps pour aider les autres.
Depuis 3 ans & demi, date où j’ai commencé à œuvrer en tant que Naturopathe, j’ai pu aider & résoudre les problèmes des autres autour de leur digestion… avec un taux de plus de 97%… je suis tellement heureuse pour cela, et reconnaissante à la Vie d’avoir déposée sur mon chemin le SII si la raison était de pouvoir aider & soulager tant de personnes ♡
Sur les autres… on m’a tellement apporté depuis que j’ai accepté cet éclat en moi.
Une petite réunion de famille, des mots avec l’Amoureux, des partages à cœur ouvert avec des Amis précieux.
On m’a rassurée, comprise, accueillie.
On m’a aimée encore plus. Avec cette force, avec cette faiblesse.

Puis…
J’ai ressenti l’envie de l’écrire ici.
De poser mes mots sur mes maux, à vous.
De les déposer entre vos mains.
J’ai hésité. Un peu. Pas longtemps.
Ici, se trouve un pan de ma vie professionnelle… mais c’est aussi tellement plus.
Cet univers – dont vous faites partie – fait partie de moi.
Je devais glisser cet éclat, ici.
Que ce chemin de Vie partagé puisse résonner en d’autres, souffrant de SII ou non, car le schéma, le processus de transmutation lui, est universel dans chacun des nuages de nos vies.
Cette transparence permettra aussi l’émergence de nouveaux fils pastel : des articles, des liens & rubriques écloront pour guider ceux qui en sont aussi touchés.

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Leçons de vie… graines de vie.

Cet éclat-douleur, je l’ai transformé en éclat-lumière.
Un autre nuage transmuté en douceur pastel.
Enrichir son cœur, son âme, aimer son corps.

Tant de chemin parcouru au cours de ses années.
Tant de choses comprises, apprises, testées, vues, accueillies, digérées, assimilées, transmutées, dépassées.

Aujourd’hui, j’ai appris à composer avec cet éclat au cœur de mon Être.
Aujourd’hui, grâce à la Naturopathie & d’autres techniques dans lesquelles j’ai puisé, j’ai collecté un si beau bouquet d’outils… des outils-féeriques, pleins de douceur, allégeant mon petit corps, rendant mon ventre calme & paisible, et permettant à ma sphère psychique d’être aussi douce & rayonnante qu’il est possible de l’être.

Tout ceci a pu s’ancrer dans ma réalité uniquement grâce à l’Amour des Autres… ingrédient, dans mon cas personnel, indissociable de cette transmutation.
On ne devrait jamais se reposer totalement sur l’Amour des Autres pour grandir.
Mais, parfois, lorsqu’en nous se trouve la richesse à double tranchant d’une grande exigence & perfectionnisme, l’Amour des siens se trouve être le premier & dernier ingrédient magique qui permet de faire germer un processus de croissance.

Aujourd’hui, mon petit ventre, mon petit cœur vont bien, vont mieux, sont en paix.
Grâce à mon bouquet d’outils-féeriques & holistiques, repris depuis.
Ainsi que l’Amour des miens, leur regard sur moi si aimant, réussissant là où j’ai faibli.
L’avancée de la Vie est plus doux ensemble.
Gravir les montagnes des épreuves, savourer la beauté de la Nature, s’émerveiller devant la magie de la Vie.
En moi, en chacun, en tous, ensemble, la magie de la Vie est plus douce & puissante.

Rien ne m’assure une totale & indéfinie immunité face à ces maux du SII.
Une période de stress intense, un choc émotionnel, des écarts alimentaires trop importants et/ou répétés peuvent me faire flancher à nouveau. Juste un peu.
Mais, ce n’est pas grave.
Je sais qu’un apaisement se retrouvera dans le «demain».
Grâce au bouquet d’outils-féeriques.

 


 

♫ Notes de fin ♫

♦ L’on peut remarquer que j’emploie l’expression / mot «personne atteinte de SII», et non «souffrant».
Il est important, dans le processus de guérison / acceptation, de pouvoir accepter une maladie / syndrome sans s’identifier à elle.

 

« J’accepte d’être atteinte du SII (ou autre maladie),
et par cette acceptation & lâcher-prise j’accueille les effets de causes à effets qui en découlent…
… sans me résoudre à en être une victime, à abandonner par l’inaction à tendre vers un mieux-être. »

 

Être une personne «atteinte» d’un trouble / maladie ne nous réduit pas à elle, comme je le disais précédemment.
Nous restons des Êtres à part entière, au-delà d’elles.
Et, nous sommes parfaits ainsi ♥
Tout le monde est parfait tel qu’il est ♡
Car…
♦ … Rappelons-le : «En chaque nuage, une Lumière à cueillir.»
Sans vouloir entretenir & alimenter cet éclat, j’ai appris à le voir comme un éclat-lumière plus que comme un éclat-blessure.
Cette particularité physiologique atypique a un lien extrêmement puissant avec une particularité psychologique… souvenez-vous. Le début de l’histoire, de l’article.
Cet éclat-lumière est le reflet d’une aptitude que la Vie a déposé en moi.
Celle de pouvoir ressentir / vivre / voir / accueillir plus que la majorité des gens ne peuvent.
Cette hypersensibilité que j’ai refoulée pendant tant d’années, dans le début de ma vingtaine, est maintenant une partie de moi que je chéris intensément, chaque jour qui passe.
Mon chemin de Vie m’a amené des nuages ayant transformé cette sensibilité en éclat qui ne pourra jamais être annulé, gommé ou éradiqué de celle que je suis.
Et, c’est ainsi.
Ce n’est ni bien, ni mal.
C’est celle que je suis ♥

 

Documentation en lien avec le rapport entre cerveau & ventre :

♦ L’extrait de l’émission avec le témoignage d’une personne ayant le SII & l’intervention d’un professeur du CHU de Nantes : clic.
♦ Une émission diffusée sur Arte début 2014 «Notre ventre ce 2ème cerveau» : clic.
♦ Un livre à glisser entre les mains de tous pour mieux comprendre le fonctionnement de notre système digestif… le tout avec beaucoup d’humour & de pédagogie : «Le charme discret de l’intestin : un organe mal-aimé» : clic.

 

Les autres petits détails plus professionnels & pastel

♦ Pour les personnes que je n’accompagne déjà en Naturopathie, et ayant des questions personnelles suite à la lecture de cet article : ✩ petit carnet ✩
Pour les personnes que je n’accompagne pas encore en Naturopathie & souhaitant amorcer un accompagnement : promis, je fais réellement tout mon possible pour libérer du temps… lisser du temps… et pouvoir rouvrir à nouveau cette page.
Pour une raison que j’ignore, lorsque le SII m’entoure de nuages, mes séances de Naturopathie sont les seuls moments de répit que j’ai psychologiquement parlant (le corps, lui, reste douloureux)… précieux moment de temps suspendu où l’Autre devient le centre.
♦ J’ai créé une catégorie «petit ventre doux» où j’ai rattaché tous les articles Pastel déjà parus qui permettent de soulager les intestins enflammés.
(Bien sûr, selon les (in)tolérances & sensibilités de chacun, certaines devront être adaptées : on pourra par exemple remplacer la farine de petit épeautre par de la farine de riz ou sarrasin dans cette recette, tandis que l’on pourra aussi remplacer les flocons d’avoine dans celle-ci par des flocons sans gluten, etc.)
♦ Je prévois de publier dans quelques jours un article dont j’ai déjà commencé la rédaction, et qu’il me faut encore finaliser & peaufiner.
Il contiendra l’immense bouquet d’outils-féerique de toutes mes astuces & conseils personnels, et mon point de vue de thérapeute en faisant appel aux différentes techniques physiques & psychologiques.
Si vous souhaitez que j’aborde certains points et/ou que vous avez des questions à ce sujet : vous pouvez les glisser en commentaires afin que j’y réponde.
Vous pouvez aussi me glisser un mot doux en commentaire sans question…

✩ ✩ ✩

NB : Les photos illustrant cet article sont des photos personnelles de plusieurs années différentes s’étalant de 2005 à 2015, et retraçant ainsi la Mélanie qui a grandi, évolué au fil du temps.
Certaines sont prises sur le vif, par des amis & membres de la famille, et d’autres extraites de séances photo de l’époque où j’ai posé à quelques reprises comme modèle (j’ai vraiment la sensation d’avoir eu plusieurs vies en une seule…).
Je les ai choisies exprès pour montrer un aperçu de l’éventail des différentes parties & facettes qui me composent.
Une Mélanie avec plusieurs de facettes de Vie.
De toutes les couleurs.
Des plus gris aux plus colorés, elles se mêlent, s’entremêlent.
Le tout forme une palette pastel où se niche un éclat-Lumière.

 


 

Si l’on souffre de troubles digestifs, adapter son alimentation au quotidien est essentiel
pour voir notre digestion et notre qualité de vie s’améliorer.

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50 commentaires

  1. Miss Pat'

    Bonjour Mély,
    Comme toujours, ton article est passionnant à lire, ton écriture est envoûtante.
    Je dois t’avouer cependant qu’il m’est assez douloureux de te lire parfois – comme aujourd’hui car je suis hyperémotive : toutes ces confidences que tu nous offres généreusement font écho à mes propres ressentis & propres souffrances… J’ai notamment un problème récurrent, journalier d’intestins irrités et cela m’empêche parfois de « fonctionner » normalement. La peur de me mettre à table est finalement souvent présente, alors que par ailleurs j’adore cuisiner.
    Et je me demande qui pourrait me faire le bon diagnostic, tout simplement. Car je te confie que j’ai souvent été déçue par les médecins que j’ai rencontrés. Est-je le SII ou est-ce autre chose ? Je ne sais pas… je suis un peu perdue… !

    Merci pour tes articles féériques Mély.
    Des bisous. Delphine.

    mardi 15, septembre 2015 à 8h00
  2. Flavie

    Bonjour Mely, bravo pour ce témoignage libératoire. Je pense qu’il vous aide et qu’il en Aidera beaucoup… c’était un beau cadeau que vous avez déposé là. Je commence une formation en naturopathie vendredi pour 3 ans à Aix en Provence et vous êtes une belle source d’inspiration pour moi. Prenez soin de vous. Flavie

    mardi 15, septembre 2015 à 8h23
  3. Emilie

    Chère Mely,
    Merci pour ton article qui nous livre beaucoup de toi!
    Effectivement cette maladie est très génante, j’en souffre moi aussi et depuis l’adolescence et pour ma part j’ai toujours été choquée par le manque d’empathie de la part des médecins qui me répondaient toujours qu’il n’y avait rien à faire à part voir un psy, de quoi se poser des questions… Mais grace à l’acupuncture ça va beaucoup mieux, ça m’a vraiment aider à espacer les crises et parfois les voir disparaitre durant des mois!!!
    Concernant ton prochain article pourrais tu donner des astuces et conseils pour lutter contre les angoisses (qui vont parfois de paire avec cette maladie). Des conseils beauté pour se sentir bien et pourquoi pas réussir à s’accepter tel que l’on est (je ne sais pas si je suis hors sujet mais je tente). Merci à toi! Au plaisir de te lire et d’être accompagnée en naturopathie.
    Bien à toi.
    Emilie

    mardi 15, septembre 2015 à 8h30
  4. becomeadinosaur

    Merci pour ce doux article, et de faire part de ton expérience :)

    mardi 15, septembre 2015 à 8h57
  5. Est~elle

    Bonjour Mély, un court passage pour vous remercier pour ce magnifique article… Pour vous remercier d’oser être vous, et de le partager avec nous,… j’ai l’impression d’avoir reçu un cadeau fragile et fort à la fois en vous lisant, un cadeau qui oscille entre mes mains en coupe qui l’accueille et mon coeur ouvert à votre vécu… Merci, pour votre Vie et le partage que vous en faites. Vous nous offrez tellement plus que des mots.
    Je salue votre Courage pour vous faire face…
    Avec une infinie douceur <3

    mardi 15, septembre 2015 à 9h00
  6. Line

    Merci pour cet article… un thérapeute peut lui aussi souffrir de maux dont il n’a pas les clés de la guérison complète, et j’en connais plusieurs! Ma petite soeur est atteinte de SII, moi-même je développe de plus en plus d’intolérances alimentaires suite à une erreur de prescription médicamenteuse, et lorsque je vous lis, j’ai l’impression de me lire aussi… (choc émotionnel et pathologies insidieuses qui s’installent, écarts qu’on paye parfois chèrement…).
    Bon courage et continuez à être une Fée!

    mardi 15, septembre 2015 à 9h15
  7. Emi

    Bonjour Mélanie,
    Je laisse rarement des messages par manque de temps certainement mais aujourd’hui après la lecture de ton article, je ne peux que t’écrire ces quelques mots.
    Je suis à la fois soulagée et et reconnaissante par tes mots, ton histoire et cette façon dont tu nous ouvres ton cœur en toute « simplicité ».
    J’ai souvent l’impression d’être en lutte avec moi même et je me dit que je suis complètement folle. comment arriver à concilier ce que l’on est, ce petit enfant qui n’attend qu’une chose c’est d’être écouté et cet être social qui côtoie le monde extérieur qui est quelque fois voire souvent dur et violent.
    J’espère que tes consultations serons à nouveau disponibles bientôt… en attendant c’est toujours avec beaucoup de plaisir et de réconfort que je lis tes articles. Ils me montrent a chaque fois la force que l’on peut tirer des petits désagréments de la vie ❤️
    Bien à toi

    mardi 15, septembre 2015 à 9h49
  8. Eve

    Bonjour, douce Mély,

    Je ne saurai dire à quel point la lecture de cet article m’a touchée. Des larmes ont débordé de mes yeux en lisant votre lettre pastel. Emotion. Chagrin immense.
    Ces mots, si imprégnés d’amour ont réveillé de douloureux échos en moi. La perte, il y a maintenant quatre ans, d’un petit être félin, une petite fleur fauchée en pleine sève, à dix mois, par les foudres d’une leucémie. Toute petite. Innocente. Gentille. Adorable. Elle n’aurait pas dû partir comme ça… C’est une douleur que je n’ai jamais vraiment acceptée, durant cette période de ma vie, déjà très sombre, par culpabilité de n’avoir pas été assez présente pour mon petit chat, peut-être. D’avoir été absorbée par mes propres nuages noirs, et non ceux de mon chat. De ne pas lui avoir dit au revoir, de ne pas avoir deviné que cette fois, quand mes parents l’ont emmenée chez le vétérinaire, elle n’en reviendrait pas. Vos mots ont réveillé tout cela, et je vous en remercie, car ils ont libéré quelque chose, un abcès que je cachais, que je refusais, peut-être. Merci. Pensée emplie de lumière à votre Coussinay et à vous, Mély. Et à ma petite Shady. Je ne l’ai jamais oubliée… Je ne l’oublierai jamais.
    Merci aussi de vos mots si précieux, qui sont toujours un moment de douceur, tant ils sont l’écho de votre amour de la vie.
    Evidemment que nous avons tous des faiblesses, qui sont parfois de fabuleux trésors de compréhension et d’empathie. Être soi est mille fois plus beau que la perfection.

    Merci, réellement.
    Et lumière sur votre chemin, Mély. ☼
    Douce journée cocooning (ici, les nuages sont gris, mais les présences de mes animaux, des mes chats et chiens, sont autant de soleils à mes côtés.) à vous.
    Eve. ♥

    mardi 15, septembre 2015 à 10h05
  9. Bruno

    Merci Mélanie,

    comme vous avez bien fait d’écrire ces mots. Toujours écouter l’idée, l’envie profonde, surmonter la peur. Pour ma part, je n’hésiterai pas une seconde à vous consulter en tant que Naturopathe car je sais déjà que je rencontrerai une vraie fée-guérisseuse.

    Permettez-moi de vous laissez cette citation tirée du livre « L’homme qui voulait être heureux » :

    « Le plus beau cadeau que je puisse faire aux autres, c’est mon propre équilibre. »

    Prenez soin de vous. <3

    Bruno

    mardi 15, septembre 2015 à 10h39
  10. carmn

    Bonjour Mély
    Merci pour tout
    J’ai pleuré pour Coussinay. Dans ma famille,nous avons toujours eu des chats, et ils nous ont donné beaucoup d’amour.
    Bien a vous

    mardi 15, septembre 2015 à 10h49
  11. Emmanuelle

    Bonjour Mély,

    Ce que tu livres à propos de Coussinay dans ta lettre pastel me touche énormément… je ne puis en dire plus..

    Merci pour tes articles et tout ce que tu nous donnes..<3

    Sincèrement,

    Emmanuelle

    mardi 15, septembre 2015 à 10h49
  12. Smooth

    Bah moi j’ai un peu pleuré en lisant ton article.
    <3

    mardi 15, septembre 2015 à 11h09
  13. Panepha

    Merci pour ce texte si fort et beau, en attendant de peut-être te rencontrer un jour, je t’envoie bien des pensées affectueuses <3 Continue à être toi, Mély, avec TOUTES tes facettes!!!

    mardi 15, septembre 2015 à 11h21
  14. lunasungold purple

    Merci ma fée, quand je te lis je me sens en connexion avec le monde magique. C’est très gentille à toi, de partager et beau de se mettre à « nu ».

    J’aime bien ce que tu dis sur souffrir de et accepter. Ca fait echo à mon acné.

    Une grosse pensée pour ton chat, c’est très touchant aussi ta manière de partager. Et ce droit que tu prends d’ETRE. Voila je te lis et je me sens mieux, pleine d’espoir.

    Merci pour ta douceur ma fée.

    mardi 15, septembre 2015 à 11h39
  15. Emeline

    Chère Mély ♥
    Merci pour cet article qui vient mettre de la lumière par delà les nuages que j’affectionne énormément. Qu’il est doux de regarder les nuages ☁
    Cet article me confirme l’idée que mon petit intestin est le reflet de mes émotions.Ayant depuis très jeune un transit très perturbé, je subissais jusqu’à ce qu’un petit miracle remette tout en en ordre…mais voilà étrangement tout se dérègle de nouveau alors que je suis enfin à l’écoute de moi et à la construction de mon Moi, mon petit intestin lui fait de la rétention d’informations et de matière. Je cherche à comprendre tout de même et à avancer. Grâce à votre univers et vos mots précieux, j’apprends d’ailleurs beaucoup et sans être dans l’attente, je sais que le moment de vous consulter arrivera bientôt dans le ici & maintenant ♪
    Que votre journée soit lumineuse ☼
    Emeline ☆

    mardi 15, septembre 2015 à 12h04
  16. Carole

    Merci pour cet article si complet et si authentique !
    J’envoie le lien à une amie qui présente tous ces troubles et elle n’est pas comprise par les médecins qu’elle rencontre.
    Peut être que cela va l’aider !
    J’espère que grâce à vous elle va enfin mettre un nom sur ses maux !
    Carole

    mardi 15, septembre 2015 à 13h00
  17. ❀ Fée Églantine ❀

    Mes ailes de libellules volent vers toi Joly Mély.
    Les fées savent que le ventre des femmes est d’une puissante préciosité.
    Avec toute ma tendresse

    mardi 15, septembre 2015 à 13h07
  18. Aurélie

    MERCI !!
    Merci d’avoir oser partager,
    Merci pour tant de sincérité,
    Merci de nous rappeler qu’il est important de rester soi-même,
    Une belle journée à toi dans la lumière.

    mardi 15, septembre 2015 à 15h09
  19. Faustine

    Oh merci Mely/Mélanie pour cet article qui fait fortement écho en moi! Merci de vous ouvrir à nous et de donner autant. Il n’y a pas de hasard à ce que la vie m’ait mené jusqu’à vous. Quelle chance de vous connaître et de bénéficier de vos précieux conseils.
    Une catégorie « petit ventre doux » sur le Chaudron Pastel ! Génial !! J’ai encore du travail pour apprivoiser le mien de ventre… et je sais que de l’extérieur je peux passer pour capricieuse alors que j’ai surtout beaucoup d’inquiétudes sur ce que je mange et l’effet que ça aura… Et j’ai hâte de lire le prochain article.
    Merci encore et… prenons tous soin de nos petits ventres!
    PS: les photos de l’article: toutes différentes, toutes très jolies!

    mardi 15, septembre 2015 à 15h24
  20. Hélène

    Mély,
    Vos mots (ceux d’ici et ceux de la lettre pastel) m’ont touchés au plus profond de mon coeur… pour plein de raisons… Ces derniers mois ont été tellement difficiles ici, que je me sens épuisée et un peu (beaucoup ?) au fond du trou. Mes nuages gris (différents des vôtres) m’étouffent et je n’arrive plus à les dissiper.
    Mais une étincelle de lumière est apparue à la lecture de votre article et a fait un peu de lumière dans mon esprit. Vos mots ont résonné en moi et encore plus votre note de fin… Un jour, moi aussi, je pourrai peut-être accepter et lâcher prise…
    Merci infiniment de vous être livrée, pour ce partage, pour avoir ouvert votre coeur. Je vous souhaite une belle et douce journée et un merveilleux moment en Ecosse. Vous verrez, là-bas aussi, il y a plein de magie ✨. Hélène xxx

    mardi 15, septembre 2015 à 15h25
  21. Maiwenn

    Oh quel article précieux <3 <3 <3. Tant de toi Mélanie, tant de chacun dans ces ombres et lumières mêlées. Je suis très très touchée. Merci de dévoiler ainsi ton histoire, comme une invitation à reconnaître en nous les fragilités, les accepter, les chouchouter dans notre quotidien avec une douceur infinie. Car en effet elles composent l'une des facettes (indispensable) du trésor que nous sommes tous. Et par tes mots, je sens combien l'amour circule, et c'est bon ! Quel merveilleux cadeau tu nous fais là… <3 Merci infiniment d'être celle que tu es.

    mardi 15, septembre 2015 à 19h03
  22. Emeline R.

    Merci pour cet article si touchant dans lequel vous vous confiez à nous avec tant de pudeur et de beauté. Il est parfois difficile d’accepter nos faiblesses mais je crois que le faire est une preuve de force. Merci d’être si inspirante.

    A bientôt

    Belle soirée à vous Mély

    mardi 15, septembre 2015 à 19h55
  23. Ingrid

    Bonjour Mély,
    Merci pour ce doux partage. Merci de nous livrer une part de toi.
    Tes mots sont justes, doux et forts à la fois, et la lecture de tes articles sont tous emprunt de ta magie de douce fée.
    Cela réveille beaucoup de choses en moi et je te remercie de mettre des mots sur certaines de mes émotions, de mes ressentis. J’ai oscillé entre les larmes et sourire tout le long de ma lecture.
    Tu es vraiment magique douce Mély et j’espère avoir la chance, un jour, de faire partie des gens que tu suis…
    Encore un immense merci, prends soin de toi.
    Douce et belle journée à toi.
    Pensées affectueuses. <3

    mardi 15, septembre 2015 à 23h33
  24. nath_veget

    Coussinay a eu une bonne et douce « maitresse »

    mardi 15, septembre 2015 à 23h45
  25. cindy

    Merci Mély pour tout cet amour que tu partages car pour moi tes nuages gris et tes souffrances c’est de l’amour avant tout.

    Tu te dévoiles et tu nous montres que toi aussi tu peux hésiter, avoir peur, te sentir coupable et avancer malgré tout. C’est d’une grande richesse.
    Ce sont nos bonheurs mais aussi nos maux qui nous aident à nous rappeler que nous sommes des humains, à nous reconnecter avec nous-même, à nous accepter tel que nous sommes (et c’est parfois bien difficile).

    Ton histoire personnelle me touche énormément. Elle fait écho à la mienne dans la perte d’un être cher. Et je te remercie pour tout l’amour que tu nous envoies dans tes articles et également ceux des commentaires que l’on te laisse. Je les lis avec attention car il y a aussi de l’amour et quelque chose de très précieux en chacun d’eux.

    Ps: une chanson que j’affectionne Devil’s tears :)

    Merci Mely.

    mercredi 16, septembre 2015 à 1h44
  26. Marie

    Douce Mély ♡

    Voici une citation de Marc Aurele « Mon Dieu, donne moi le courage de changer les choses que je peux changer, la sérénité d’accepter celles que je ne peux pas changer, et la sagesse de distinguer les deux » .
    Celle ci résonne en moi, car je crois en Dieu, il s’est invité sur mon chemin de vie il y a 5 ans, et depuis je sens son Amour qui m’accompagne a chacun de mes pas, il me porte, et me permet de voir la vie autrement. Ce qui est important selon moi ce n’est pas comme je vois le monde, mais plutot comment je le perçoit… changer ma manière de regarder les choses, ce qui m’entoure.
    C’est un peu un monde magique pour moi, tout comme les fées auquelles je crois aussi, il y a ce monde invisible qui nous entoure, merveilleux et imperceptible sauf si l’on ouvre son coeur et son esprit… j’ai de la chance car en ce moment j’écris à une fée :)

    Ton article m’a beaucoup touché, cependant tu as su  » rebondir  » et trouver toute cette force en toi et en ceux qui te sont chers. J’ai deux mots que j’affectionne tout particulièrement, qui sont Amour et Résilience. Je trouve que tu fais preuve de Résilience mais aussi d’Amour envers toi même, et c’est merveilleux. Tu as la force en toi, pour tirer le meilleur du pire et c’est important.

    Merci de t’être livré, encore plus a nous, de ta confiance, c’est extrêmement précieux à mes yeux…

    Je t’embrasse
    Une petite pensée pour Coussinay ♡

    Marie

    mercredi 16, septembre 2015 à 18h20
  27. Lehla

    Bonjour Mély,

    Si il y a une des choses que la vie m’a apprise, c’est qu’on ne devrait jamais avoir honte d’exprimer ce que l’on est ou ce que l’on a vécu, en particulier si c’est difficile et/ou douloureux. Bien souvent, en plus, on se rend compte qu’on a eu tord de garder les choses pour soi si longtemps.
    De plus, on ne devrait jamais jamais miniser quelque chose qui nous fait souffrir, quel qu’il soit. Il n’y a pas d’échelle universelle des « douleurs », chacun a la sienne et elle est aussi importante que celle d’un autre. Mais ça demande du recul pour le comprendre.
    Ayant, (comme beaucoup trop), vécu des choses très dures qui ne touchent, fort heureusement, pas la majeure partie des gens, j’avais tendance à être dure et méprisante lorsque je voyais des gens « s’écrouler » pour des épreuves que je trouvaient tellement dérisoires sur mon échelle. Ce qui était un sentiment injuste et injustifié. La tolérance et la compréhension sont venues avec l’acceptation de ma propre expérience de vie.
    Ton texte, en plus de dégager de nobles valeurs & de saines leçons de vie, montre un recul salvateur sur une situation qui semble avoir été très dure à vivre pour toi. Je te souhaites de toujours continuer sur ce chemin et d’aller de mieux en mieux sur tous les plans de ta vie :)

    jeudi 17, septembre 2015 à 10h21
  28. Julie

    Merci pour ces ressentis si bien exprimés en mots. Ce partage m’est précieux. Je me sens moins seule dans ma souffrance, mes angoisses, mon vécu, et surtout ça m’aide encore plus à prendre de la distance avec cette étiquette de trouble du comportement alimentaire que l’on m’a collé alors que je n’ai jamais perdu le plaisir de manger, ni ma gourmandise. A force, je me sentais si perdue que je m’identifiais à cette étiquette.

    A présent , je me retrouve même si j’ai encore beaucoup de culpabilité et je me sens plus confiante à avancer sur mon chemin pour apprendre à vivre avec.

    Je continuerai à réaliser les recettes de fée que je découvre ici et qui me permette de me sentir mieux dans mon corps et dès lors mieux avec les autres. Merci de créer cette espace magique de bien-être qu’est le Chaudron Pastel. <3

    vendredi 18, septembre 2015 à 10h50
  29. Sabine B

    Wouahou! Merci Mély pour ces mots authentiques, et qui vont j’en suis sûre toucher, aider, sensibiliser…

    Je connais pour ma part ce genre de problématiques car j’ai vécu pendant 10 avec une personne atteinte de la maladie de Crohn.

    Même si je n’ai pas connu ça moi-même, je comprends vraiment comment, au moment de faire de la place à quelqu’un d’autre dans sa vie, on refoule inconsciemment ses différences, ou ses failles, et on oublie de se protéger.

    Voilà, merci de tenir ce blog, véritable enchantement pour moi : j’y entends une douceur qui n’est pas mienne mais que j’aime, une poésie enfantine et je considère les enfants comme souvent plus sages que les adultes, une bienveillance extrême. J’ai envie de parodier un slogan de pub (oui je sais, c’est bas): quelques grammes de finesse dans un monde de brutes! ;)

    Bref: tu ne ressembles à aucune autre sur le net, et j’apprécie énormément ta singularité!

    PS- ai testé ta recette de pâte à tarte de la st jean (mais avec des prunes) hier et tout le monde l’a adoré, j’ai envoyé le lien vers ton site à mes convives aujourd’hui!

    vendredi 18, septembre 2015 à 18h14

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